135 euros, c’est le tarif d’une flânerie interdite sur le trottoir en trottinette électrique. En France, la règle est stricte : rouler sur le trottoir avec une trottinette électrique, c’est non, sauf si la mairie l’autorise ponctuellement. De rares communes franchissent ce pas, balisant quelques zones où la circulation se fait plus souple, mais l’exception confirme la règle.
La France affiche une réglementation sans équivoque sur le sujet des trottinettes électriques et des trottoirs. La circulation y est proscrite, sauf signalisation contraire décidée par la mairie. Ces engins, classés comme engins de déplacement personnel motorisés (EDPM), ont désormais leur cadre propre dans le code de la route. Dès qu’une piste cyclable est disponible, les utilisateurs sont tenus de l’emprunter. Sinon, la chaussée devient la seule option, mais à une condition : il faut que la vitesse maximale de la route ne dépasse pas 50 km/h.
La limite fixée à 25 km/h ne laisse pas de place à l’improvisation. Sur le trottoir, aucune tolérance : on descend de la trottinette et on avance à pied. Cette règle protège les piétons, particulièrement vulnérables en ville. Pas question non plus de confier une trottinette électrique à un enfant de moins de 12 ans, même pour un court trajet.
Pour circuler en règle, il faut s’équiper : feux avant et arrière, dispositifs rétro-réfléchissants, avertisseur sonore, freins en bon état. Le casque reste conseillé, surtout pour les adultes, même s’il n’est pas imposé par la loi. Chaque déplacement doit se faire dans le respect du code de la route, sous peine d’une amende de 135 euros. Cette rigueur traduit la volonté de sécuriser les nouveaux usages urbains.
Trottinettes électriques et trottoirs : ce que dit la loi en France
Les textes officiels tranchent sans détour : rouler sur le trottoir en trottinette électrique reste interdit, sauf si la mairie accorde une dérogation claire et signalée. La législation a créé une catégorie dédiée, les EDPM, signifiant que les usagers doivent respecter des règles précises.
La priorité va toujours à la piste cyclable quand elle existe. À défaut, on doit circuler sur la chaussée, mais jamais sur des axes à plus de 50 km/h. La vitesse maximale autorisée s’établit à 25 km/h, pas un de plus. Sur le trottoir, il ne s’agit pas d’adapter son allure : il faut descendre et pousser l’engin à la main. Cette règle protège les piétons, qui restent les usagers les plus exposés dans l’espace public. Les moins de 12 ans, eux, n’ont pas accès à la trottinette électrique sur la voie publique.
À la liste des obligations s’ajoutent les équipements suivants : des feux avant et arrière, des éléments rétro-réfléchissants, un avertisseur sonore, des freins performants. Le port du casque, bien que non imposé aux adultes, s’avère vivement recommandé. En cas d’infraction, la sanction tombe : 135 euros d’amende pour qui s’aventure sur le trottoir. Une mesure qui ne laisse aucune place à l’interprétation.
Interdiction ou exceptions : des règles qui varient selon les villes
Chaque grande ville française avance ses propres balises face à l’essor des trottinettes électriques. Le cadre national fixe l’interdiction sur les trottoirs, mais des mairies adaptent localement. À Paris, la mairie multiplie les zones piétonnes, rendant impossible toute circulation en trottinette électrique sur ces secteurs. D’autres villes, plus souples, autorisent parfois le passage sur le trottoir, à condition de rouler au pas et de ne gêner personne.
Les décisions se construisent souvent avec les associations de piétons ou les collectifs d’usagers. Le résultat : une diversité de règles d’un quartier à l’autre, selon les arrêtés municipaux ou la signalisation sur place. Il n’est pas rare de croiser une plaque « circulation trottinettes interdite » pour rappeler à l’ordre.
Le stationnement des trottinettes électriques cristallise aussi l’attention. Dans la majorité des grandes villes, des espaces précis sont désormais imposés pour déposer son véhicule. Les opérateurs de location, de leur côté, misent sur la géolocalisation pour limiter le stationnement sauvage. L’usager qui dépose sa trottinette hors zone prend le risque de la voir ramassée par la fourrière. Cette évolution reflète la recherche d’un équilibre entre mobilité urbaine et respect de l’espace collectif.
Sanctions encourues en cas de circulation sur le trottoir
Aucune ambiguïté sur ce point : être surpris sur le trottoir en trottinette électrique expose à une sanction immédiate. Policiers et gendarmes veillent, parfois à la sortie des écoles, parfois au hasard des contrôles en centre-ville.
La sanction est simple : une amende de 135 euros pour quiconque circule sur le trottoir, peu importe l’âge. À noter : si un mineur se fait verbaliser, la responsabilité financière retombe sur ses parents. Tardez à payer, et la note grimpe encore.
En cas d’accident avec un piéton, la situation se complique. Sans assurance spécifique pour sa trottinette électrique, le conducteur devra assumer l’indemnisation des victimes de sa poche. Les assureurs rappellent que la garantie responsabilité civile classique ne couvre pas ces engins motorisés. Le conducteur non assuré prend donc le risque de devoir régler plusieurs milliers d’euros en cas de dommage.
Voici ce que vous risquez concrètement en cas d’infraction :
- 135 euros d’amende pour circulation sur le trottoir
- Indemnisation des victimes à la charge du conducteur en cas d’accident
- Sanctions et frais supplémentaires en l’absence d’assurance adaptée
Ces règles strictes poussent chaque utilisateur de trottinette électrique à redoubler d’attention et à bien s’informer sur les réglementations en vigueur.
Adopter les bons réflexes pour rouler en toute sécurité et dans les règles
Les utilisateurs réguliers de trottinettes électriques le savent : respecter les règles, c’est éviter les mauvaises surprises. La loi impose une limite claire : 25 km/h maximum. Dépasser cette vitesse, c’est non seulement s’exposer à une sanction, mais aussi augmenter les risques d’accident. La piste cyclable reste toujours à privilégier. Faute de mieux, la chaussée sur une voie à 50 km/h maximum sera la seule alternative. Le trottoir est à bannir, hors autorisation expresse et signalée.
Avant chaque trajet, un contrôle rapide s’impose : état des freins, présence des feux avant et arrière, dispositifs réfléchissants en place. Le casque, bien que non imposé, reste vivement conseillé, surtout la nuit ou par mauvais temps. Un gilet rétro-réfléchissant s’avère indispensable dans des conditions de faible visibilité.
La question de l’assurance ne doit pas être prise à la légère. Souscrire une responsabilité civile spécifique à la trottinette électrique permet de couvrir les dégâts causés à un tiers en cas d’accident. Plusieurs assureurs, comme APRIL Moto ou Luko, proposent des formules dédiées. Quant au stationnement, il ne s’improvise pas : seuls les emplacements prévus sont tolérés. Stationner n’importe où, notamment sur un trottoir, c’est risquer une amende, voire la mise en fourrière.
Pour rouler sereinement, gardez ces points à l’esprit :
- Respect de la vitesse maximale et des voies autorisées
- Équipement de sécurité bien visible et en bon état
- Assurance adaptée à la trottinette électrique
- Stationnement uniquement sur les emplacements dédiés
À mesure que les trottinettes électriques s’imposent dans nos villes, le respect du cadre légal et la vigilance individuelle dessinent une nouvelle culture urbaine, faite de mobilité responsable et de cohabitation apaisée. C’est le prix à payer pour que la liberté de circuler ne rime jamais avec insouciance.


