Gilet jaune obligatoire sur trottinette électrique : que dit la loi ?

Le Code de la route distingue la trottinette électrique des autres véhicules, imposant des obligations spécifiques en matière d’équipements. Le port d’un gilet de haute visibilité n’est requis que dans certaines situations précises, principalement liées à des conditions de faible luminosité ou de visibilité réduite.
Depuis 2022, une amende forfaitaire de 35 euros sanctionne l’absence de ce gilet lors de la circulation nocturne ou par mauvais temps, selon l’article R431-1-1 du code. Les règles évoluent rapidement, avec un renforcement des contrôles et de nouvelles mesures annoncées pour 2025.
A découvrir également : Trottinettes électriques : réglementation et interdictions en France
Plan de l'article
Ce que dit la loi aujourd’hui sur le port du gilet jaune en trottinette électrique
Sur les pistes cyclables et dans les rues animées, la question du gilet jaune obligatoire sur trottinette électrique revient sans cesse. La réglementation française, renforcée depuis 2019, encadre la circulation des trottinettes électriques et précise clairement la place du gilet de visibilité. Porter ce gilet n’est pas exigé en permanence : il devient impératif uniquement lorsque la lumière baisse ou que la météo se fait capricieuse.
Concrètement, hors agglomération, la nuit, ou en pleine journée si la visibilité tombe, le gilet jaune s’impose. En revanche, en plein jour et en ville, il reste au fond du sac, sauf si un orage éclate ou que le brouillard s’invite. La règle suit celle des cyclistes : dès que la clarté diminue, le fluo devient votre allié.
Lire également : Technologies à bord des voitures de demain
Voici comment se répartit l’obligation selon les situations :
- Obligatoire : de nuit, hors agglomération, ou par visibilité réduite
- Facultatif : en pleine journée, en ville, par bonne visibilité
Faire l’impasse sur ce gilet expose à une amende de 35 euros. Les forces de l’ordre verbalisent sans détour dès qu’une infraction est constatée. Les règles évoluent, mais la logique reste la même : priorité à la visibilité, surtout quand l’environnement l’impose.
La réglementation trottinette électrique est avant tout une affaire de sécurité collective, autant pour les usagers que pour les piétons. Aucune exception : dès que la lumière s’affaiblit, le réflexe sécurité, c’est le gilet jaune.
Quels équipements sont réellement obligatoires pour circuler en sécurité ?
Rouler en trottinette électrique implique de se conformer à une série d’équipements obligatoires fixés par la loi. Le casque, par exemple : il n’est pas imposé aux adultes, mais il s’avère judicieux de le porter, surtout dans le trafic dense des grandes villes où le danger peut surgir sans prévenir. Pour les enfants de moins de douze ans, le casque est non négociable.
Un avertisseur sonore figure aussi sur la liste : son absence peut coûter cher lors d’un contrôle. Il faut également s’équiper de dispositifs d’éclairage avant et arrière, fixes ou amovibles, l’important étant d’être repérable à distance. Les catadioptres latéraux et arrières viennent renforcer la visibilité une fois la nuit tombée.
Pour mieux comprendre, voici la liste des équipements à réunir avant de prendre la route :
- Casque : conseillé pour tous, obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans
- Éclairage avant et arrière : obligatoire de nuit ou par visibilité réduite
- Avertisseur sonore : obligatoire
- Catadioptres : obligatoires
La responsabilité civile ne doit pas être négligée. Une assurance trottinette avec garantie responsabilité civile est exigée pour couvrir les dommages causés à autrui. Se passer de cette assurance obligatoire, c’est risquer une facture salée en cas d’accident. Les utilisateurs de trottinettes électriques doivent donc assumer pleinement leur rôle sur la route.
Réglementation : évolutions prévues entre 2023 et 2025
Le cadre légal entourant la trottinette électrique continue de bouger. Entre 2023 et 2025, plusieurs changements sont en préparation, portés par la volonté des pouvoirs publics de mieux contrôler ce moyen de déplacement, dont la popularité explose. L’objectif est clair : réduire les dangers, organiser la cohabitation sur la chaussée et préciser les obligations pour chaque type d’engin de déplacement personnel motorisé, les fameux EDPM.
La réglementation trottinette électrique prévoit notamment de revoir à la baisse la vitesse maximale autorisée dans certaines zones urbaines sensibles. Paris a déjà ouvert la voie avec des limitations à 10 km/h dans de nombreux quartiers. D’autres villes françaises pourraient suivre, portées par la nouvelle législation nationale. Par ailleurs, l’âge minimum requis pour utiliser une trottinette électrique devrait être harmonisé à 14 ans, afin de freiner les comportements dangereux chez les plus jeunes.
La question de la catégorisation des engins est aussi sur la table. Les discussions nationales visent à mieux différencier chaque type d’EDPM selon leur puissance, leur vitesse et leur usage. Cette clarification permettra d’ajuster les règles de circulation et les sanctions en conséquence. La limitation de vitesse s’affirme bientôt comme un véritable levier pour organiser la circulation.
Les acteurs du secteur, fabricants comme distributeurs, surveillent de près ces évolutions. Les utilisateurs, eux, devront rester attentifs et se tenir informés. Le marché, la législation, les habitudes : tout évolue sans répit, à l’image de la mobilité urbaine d’aujourd’hui.
Sanctions et risques en cas de non-respect des obligations
Ignorer la réglementation à trottinette électrique, c’est s’exposer à des amendes qui peuvent vite faire mal au portefeuille. Le code de la route précise désormais les règles du jeu, en particulier dans les villes. Absence de gilet de visibilité la nuit, circulation sur le trottoir, oubli des pistes cyclables : chaque manquement entraîne une sanction précise.
Voici les principaux risques financiers et règles à connaître :
- Non-port du gilet jaune : 35 € d’amende, à régler immédiatement en cas de contrôle. Il s’agit d’une contravention de 2e classe.
- Circulation sur les trottoirs : 135 €, contravention de 4e classe. Les trottinettes électriques doivent rester sur la chaussée ou les pistes cyclables, sauf dérogation municipale.
- Transport de passager : 35 €. La trottinette électrique est conçue pour une seule personne.
- Utilisation d’écouteurs ou de téléphone : 135 €. L’attention doit rester entière, la sanction tombe sans préavis.
Oublier les pistes cyclables quand elles existent expose aussi à une amende de 35 €. Les contrôles se multiplient, notamment dans les grandes villes comme Paris, pour rappeler que ces règles protègent l’ensemble des usagers. Le stationnement sauvage est également surveillé : une trottinette laissée en travers de la chaussée ou devant une entrée peut coûter 35 € à son propriétaire.
Circuler en trottinette électrique exige donc une attention constante. Respecter la réglementation, choisir les bonnes voies, s’équiper comme il faut : voilà le quotidien des utilisateurs responsables. La nuit, le gilet jaune n’est pas une option, il s’enfile, un point c’est tout.